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Jolie place centrale de Ceillac :
Pour la petite histoire, Ceillac fait partie des villages historiques du Queyras en s'étant installé dans une vaste plaine, reste d'un ancien lac glaciaire.
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Après un dernier col, redescente vers Ceillac
On traverse à nouveau un immense éboulis.
Et en changeant d'altitude, on retrouve peu à peu la végétation (et les fleurs ;-))
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Nous débouchons sur une falaise "en vagues" toute blanche bien plus impressionnante en vrai que sur la photo, un univers très minéral expliqué par la géologie particulière de cet endroit du Queyras.
Le ravin de Ruine Blanche est un gigantesque effondrement constitué de gypse qui s'est déposé dans les lagunes de l'océan Alpin.
L'océan alpin était une mer chaude et peu profonde où vivaient des coraux. Dans les lagunes se déposaient du gypse (comme sur ces photos) et des cargneules (dolomies érodées). Des sables marins fossilisés, ridés par les vagues, témoignent encore d'une plage. Les sédiments argileux et calcaires déposés sur le plancher océanique ont ensuite été transformés en schistes par les phénomènes tectoniques.
Les sédiments déposés au fond de cette mer se sont trouvés portés à haute altitude lorsque se sont formées les Alpes.Dolomies et cargneules (dissolution de dolomies sous l'effet d'eaux sulfatées)
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Descente magnifique jusqu'à la vallée du Guil puis le hameau d'Aiguilles, terme de l'étape.
Ce jour : D+1000m et D- 1100m
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Montée toujours fleurie jusqu'au lac Malrif.
Le lac Malrif, encore appelé le lac du grand Laus, est l'un des plus grands lacs d'altitude du Queyras, à plus de 2500m d'altitude.
Il est plein de vie.
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Magnifique lys Martagon :
Et ce n'est que le début d'une longue série de compositions florales (et oui, encore), que nous allons trouver tout le long de la montée vers le lac Malrif.
Une montée bien raide...
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L'étape du jour débute sur les hauts d'Abriès par un "chemin de croix" ponctué de nombreuses petites chapelles.
Le sentier qui s'élève en pente douce sur les coteaux offre tout le long de son parcours la vue sur le Guil et la vallée en contrebas.
Le chemin de croix prend fin avec ce calvaire caractéristique en forme de clocher qui domine Abriès.
Nous arrivons à l'ancien hameau du Malrif (ait 1900m), aujourd'hui abandonné.
On lui a donné le nom de "malrif" qui signifie "mauvaise vallée, mauvais ruisseau" car il s'agit d'un vallon étroit et austère isolé et aux rudes conditions de vie.
Après le passage du Malrif, arrivée aux Bertins en passant par une magnifique forêt de mélèzes traversée par un torrent, ainsi qu'une petite bergerie pouvant aujourd'hui servir d'abri.
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Pour nous rappeler que nous sommes sur le bon chemin:
Descente vers Abriès, et toujours beaucoup de fleurs.
La petite ville d'Abriès est visible en contrebas. Elle s'avère charmante.
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