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Mais quel bonheur après une dure nuit et un non moins dur lever, un petit déjeuner aux cracottes, puis deux heures de marche dans le noir, de déboucher sur un col ou un sommet et d'assister à cela :
Départ de la station de ski de Asco
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En général à 4h15, mais une fois à 2h30 pour pouvoir doubler l'étape programmée (30 km parcourus ce jour-là).
Dur, surtout après certaines nuits quasi blanches.
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Dans des tentes penchées, non stables, des matelas à moitié dégonflés, des terrains caillouteux et tout en dénivelés, des sanitaires rustiques et peu nombreux parfois très éloignés ...
Ici notre première nuit en tente, assez confortable grâce aux plateformes qui aplanissaient le terrain. Ce n'était pas toujours le cas.
Là c'était l'horreur, tentes penchées, sur terrain caillouteux, ou posées sur des palettes laissant la moitié de la toile suspendue en l'air. Impossible de s'allonger en entier, mais on gardait le sourire. On a même piqué des fous-rires devant l'incongruité de cette situation plus que précaire.
Autant dire que cette nuit-là a été longue et pas du tout réparatrice.
Sans parler des animaux affamés en totale liberté dans les camps, ce qui obligeait à entrer sous tente déjà étroite nos gros sacs et chaussures malodorantes. Apparemment ces dernières représentaient un mets recherché. Une randonneuse d'un autre groupe a dû abandonner le GR20 car elle s'est fait voler une chaussure par un animal errant pendant la nuit.
Ici les tentes étaient enfermées dans un enclos et c'étaient les animaux, libres eux, qui les entouraient (chèvres, brebis et chevaux).
Là on a vécu le meilleur confort possible, des tentes 3 places pour deux, un terrain enfin plat, et eu droit à un beau coucher de soleil, que nous n'avons pas vu jusqu'à la fin, gagnés par le sommeil de la dure journée derrière nous.
Autant dire que le sommeil a souvent été agité, rarement réparateur, comme en témoignent mes yeux bridés car trop gonflés un matin avant le départ :
Remarquez les chaussettes en guise de gants, on a vite adopté l'attitude "adaptation à toutes les situations".
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Je ne vais pas relater étape par étape l'intégrale du GR20, en admettant que c'était dur, vraiment très dur physiquement, mais aussi très exaltant. Non, ce serait trop ennuyeux pour vous, et trop long pour moi de télécharger toutes les photos, d'autant que j'ai déjà perdu le fil des détails pour chacune des étapes... Alors je vais aborder ce GR20 en citant les événements les plus marquants.
Juste pour résumer tout de même, le GR 20 n'est pas vraiment un sentier mais un parcours chaotique (roches, pierres à escalader sans cesse) de 180km allant du nord-ouest (Calenzana) jusqu'au sud -est (Conca) de la Corse, avec 15.000 m de dénivelé positif. On l'a parcouru en 13 jours aux côtés d'un groupe extra et d'un guide vraiment exceptionnel.
C'était une aventure indescriptible, on en parle tous encore, on a du mal à revenir sur terre.
Premier diaporama consacré au GR20 : les arbres.
Même si ce n'était pas l'élément principal, nous avons malheureusement vu énormément de forêts brûlées.
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A nouveau des rhododendrons en pagaille.
L'étape du jour nous aura fait grimper de 950m et descendre de 700m.
En conclusion, je suis ravie de ce trek "d'entrainement" dont les paysages étaient à chaque étape exceptionnels. ça donne envie d'y retourner !
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Dernier col à franchir, celui des Estronques à 2651m.
La descente est fabuleusement belle.
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Pour boucler la boucle, et revenir à notre point de départ Saint-Véran, nous allons aller à contre courant d'un ultra trail (les petits fanions roses qui bordaient le GR) et aborder cette dernière étape toujours aussi fleurie et au moins aussi belle que les précédentes.
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